Lors de leur lancement, les édulcorants n'étaient indiqués que pour les diabétiques ou les personnes soumises à des restrictions alimentaires. Au fil du temps, ils ont également été utilisés par ceux qui voulaient manger moins de sucre et contrôler leur poids. Des doutes de ce genre se sont donc fait jour : quand et quelle quantité utiliser ? Quel est le type le plus approprié pour moi ? Pour commencer, vous devez comprendre que les colorants sont composés d'édulcorants. Choisir l’édulcolorant qui convient est une tâche assez complexe. C'est-à-dire les substances responsables de la saveur sucrée. Il en existe deux types : les édulcorants non caloriques (sans calories) et les édulcorants caloriques. Le pouvoir sucrant a pour unité standard le sucre de saccharose, le fameux sucre raffiné et blanc que nous utilisons dans la vie de tous les jours. L'édulcorant peut sucrer environ deux fois plus que le sucre jusqu'à 300 fois plus si l'on considère les mêmes proportions. C'est pourquoi nous devons connaître les types pour choisir l’édulcorant adapté pour savoir lequel convient le mieux à chaque personne. Il faut le savoir : le cyclamate et les édulcorants à base de saccharine sont à base de sodium et peuvent contribuer à augmenter la pression artérielle, et ne sont pas indiqués pour les personnes hypertendues.

Qu'est-ce qu'un édulcorant ?

Un édulcorant est une substance détenant un goût sucré, à différencier du sucre. Le plus souvent, un édulcorant est un ingrédient destiné à changer le goût d’un aliment ou d’un médicament en lui conférant une saveur sucrée. On retrouve ainsi généralement ce terme dans la composition des produits alimentaires et des remèdes. Le terme “édulcorant” évoque, plus largement, un ingrédient à la saveur sucrée qui apporte moins de calories que le sucre.

Quelle différence entre le sucre et les édulcorants ? 

Il existe une distinction entre le sucre et les sucres. Le sucre désigne, en fait, exclusivement le saccharose extrait de la betterave sucrière de type beta vulgaris ou de la canne à sucre pouvant provenir de différentes espèces telles que saccharum officinarum, saccharum procerum, saccharum robustum ou encore saccharum spontaneum. Le sucre blanc est ainsi constitué de saccharose ou de sucrose pur, une matière première extraite de la racine de betterave ou de la tige de la canne à sucre. Les sucres, quant à eux, également désignés sous le terme d’édulcorants, font référence à tous les glucides pouvant donner un goût sucré aux aliments. Les sucres se distinguent ainsi par leur composition variée de sucres, qui peuvent inclure ou non le saccharose, mais jamais en être constitués exclusivement.

Quelle différence entre les édulcorants ordinaires et naturels ? 

Afin de s’y retrouver dans la grande variété d’édulcorants, il faut distinguer trois familles. La famille des édulcorants issus de produits naturels qui réunit des édulcorants provenant de l’amidon tels que le glucose et l’isoglucose, des édulcorants provenant du saccharose (sucre inverti) et des sucres-alcools ou polyols. La famille des édulcorants intenses qui regroupe 8 protéines naturellement édulcorantes pouvant être d’origine végétale ou animale. La famille des édulcorants chimiques, utilisés dans l’industrie agro-alimentaire. Dans la famille des édulcorants issus de produits naturels, il convient d’ajouter tous les produits dérivés de plantes, qui, souvent appelés “sucres” en vertu de leur potentiel sucrant, peuvent jouer le rôle d’édulcorants au regard de leurs moindres proportions de calories : sève de kitul, sucre de coco, xylitol, stévia, sirop d’agave. À noter que le sirop d’érable, le miel et le sucre complet de canne font aussi partie de cette catégorie d’édulcorants naturels.  

Qu'est-ce que l'index glycémique ? 

L’indice glycémique est un critère permettant de classer les aliments contenant des glucides en fonction de leurs effets sur la glycémie, cette dernière mesurant le taux de sucre, à savoir le glucose, dans le sang. Des aliments à fort indice glycémique produisent ainsi une élévation conséquente de la glycémie tandis que les aliments à faible indice glycémique n’influent pas de façon significative sur cette dernière. À noter que toute élévation majeure de la glycémie entraîne une hausse rapide du taux de sucre, de glucose, dans le sang, ce qui entraîne une forte sécrétion d’insuline, dont le rôle est de faire baisser le taux de sucre, mais provoque, en contrepartie, une hausse de la faim. L’indice glycémique offre donc une information capitale quant aux effets potentiels des sucres ou édulcorants sur les équilibres internes. 

Pour qui ?

Parce que tous les édulcorants naturels ne possèdent pas les mêmes spécificités, il est primordial de bien étudier leurs caractéristiques avant de les associer à l’alimentation quotidienne. Deux principaux groupes de sucres naturels sont à distinguer : celui des sucres à indice glycémique bas, et celui des sucres à indice glycémique élevé. Les premiers sont adaptés au régime alimentaire des diabétiques, tandis que les seconds ne le sont pas. Les publics sensibles à la régulation de leur glycémie devront donc impérativement se référer à l’indice glycémique des édulcorants naturels afin de savoir s’ils correspondent ou non à leurs impératifs santé.

Comment ?

Les édulcorants naturels se présentent principalement sous trois formes : pastilles ou comprimés, sèves ou sirops, cristaux.  Les pastilles ou comprimés sont idéaux pour sucrer des préparations de type liquide comme les boissons. Les sèves ou sirops sont, quant à eux, adaptés à toutes les compositions, et sont tout particulièrement recherchés pour sucrer les yaourts, les crêpes, les puddings, ou encore les liquides ou boissons. Enfin, les cristaux peuvent aussi couvrir de multiples usages, saupoudrés sur les yaourts, les desserts, ou incorporés aux pâtisseries.