Certaines personnes en surpoids sévère sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 en raison de l'inflammation du tissu graisseux et du centre de l'appétit du cerveau (inflammation dite métabolique). Comment l'obésité peut causer le diabète de type 2 reste à ce jour une maladie poussant la recherche scientifique vers de nombreuses études. Bien que le diabète ne soit pas aussi agressif que le cancer, celui-ci figure notamment parmi les maladies que plusieurs individus développent au cours de leurs vies. L’obésité est un facteur facilement identifiable pour les patients diabétiques car cette dernière est généralement à la base de l’apparition et complications de cette maladie.
Diabète type 2 : une prédisposition génétique doublée d’une mauvaise alimentation
Chaque kilogramme de poids corporel supplémentaire augmente le risque de diabète de type 2. Le risque est particulièrement élevé si l'Indice de Masse Corporelle (IMC) est supérieur à 30 kg/m2. Des études ont notamment montré que cela pourrait être causé par une inflammation du tissu adipeux et peut-être aussi du centre de l'appétit dans le cerveau. La prédisposition génétique, mais aussi la composition des bactéries intestinales semblent en plus être responsables de ces processus. Les experts conseillent donc aux personnes concernées d'améliorer individuellement leur mode de vie afin de réduire la graisse corporelle. Cependant, des mesures de politique de santé telles visant à introduire des produits favorisant une alimentation plus saine sont également nécessaires.
La relation entre obésité et diabète type 2
Dans certains pays comme l’Allemagne, un adulte sur quatre est en surpoids sévère et près d'un Allemand sur dix développera un diabète de type 2 au cours de sa vie. Il ne fait désormais plus aucun doute qu'il existe un lien entre cette maladie métabolique et le surpoids. Mais la question se maintien de savoir pourquoi certaines personnes obèses développent-elles un diabète alors que d'autres non ? D’après le experts, la différence pourrait notamment être une réaction inflammatoire à bas seuil qui se produit dans le tissu adipeux. Chez certaines personnes, cette réaction se produirait, chez d'autres, le tissu adipeux resterait "intact" et n'entraînerait pas d'autres processus pathologiques.
Dans le pire des cas, les cellules adipeuses stockent les calories excédentaires, ce qui active les cellules de défense du système immunitaire. Au départ, les macrophages sont détectables, puis d'autres cellules immunitaires comme les lymphocytes. À mesure que l'inflammation progresse, les cellules de défense libèrent un certain nombre de substances messagères qui perturbent le métabolisme du sucre dans le sang. L'hormone insuline, qui distribue le glucose aux cellules, perd alors progressivement son effet permettant de réguler la glycémie, et cela conduit à ce qu'on appelle l'insulinorésistance.
Il faut aussi souligner qu’une inflammation métabolique intervient dans ce processus, par exemple, les chercheurs ont montré, sur la base d'images d'imagerie par résonance magnétique (IRM), que certains patients souffrent également d'une inflammation de l'hypothalamus. Comme le centre de l'appétit est également situé dans cet important centre de contrôle du système nerveux autonome, les scientifiques soupçonnent que cela pourrait peut-être même expliquer la sensation réduite de plénitude chez les personnes en très grande surcharge pondérale.
Les variantes de gènes influencent également la réaction inflammatoire dans le cerveau. Ce phénomène peut alors être impliqué dans le développement de l'adiposité et les chercheurs essaient d’établir un lien avec la leptine - une hormone qui envoie des cellules graisseuses afin de créer une sensation de satiété dans le cerveau. L'inflammation pourrait éventuellement entraîner une résistance à la leptine et cela indiquerait que le mécanisme de satiété ne fonctionne pas pour les personnes concernées. Ils mangent plus avant d'être rassasiés il a été observé dans plusieurs recherches qu'une carence de certaines bactéries intestinales était également associée à une augmentation de la réponse inflammatoire dans l'hypothalamus.
Approfondir la recherche sur le traitement du diabète
D'autres études peuvent entre démontrer si les probiotiques sont en mesures d’empêcher la réaction inflammatoire dans le tissu adipeux et le cerveau et ainsi prévenir le diabète de type 2. Une autre thérapie anti-inflammatoire pourrait être l'inhibition des substances messagères des cellules immunitaires, connues sous le nom d'interleukine 1 ou d'interleukine 6, à l'aide d'anticorps. Par ailleurs, les premières études ont déjà montré que cela améliore le niveau de glucose chez les patients et empêche même la calcification prématurée des vaisseaux sanguins.
Alimentation équilibrée et activité physique : les indispensables contre le diabète
Afin de briser le cercle vicieux de la mauvaise alimentation et des processus métaboliques pathogènes, des mesures préventives qui améliorent le mode de vie des personnes concernées en matière d'alimentation et d'exercice physique sont toujours indispensables. Toutefois, les médecins affirment qu’il est également nécessaire de mettre en œuvre des mesures de politique de santé préventive qui rendent l'environnement des personnes concernées plus sain et leur permettent d'apporter plus facilement des changements. Il s'agit notamment d'incitations économiques telles que les taxes sur la limonade et le sucre, qui gagnent du terrain dans le monde entier depuis quelques années, et d'un système d'étiquetage alimentaire compréhensible incitant la population à mieux se nourrir.