Le syndrome de l'homme irritable est un état d'hypersensibilité, d'anxiété, de frustration et de colère qui se produit chez les hommes. Il s'agit d'un trouble associé à des changements biochimiques, des poussées hormonales, du stress et un sentiment de perte de son identité masculine. C'est un problème peu connu, mais très répandu. Il n'a été défini que récemment et reflète néanmoins une réalité qui semble avoir un lien étroit avec l'équilibre hormonal et la situation socio-émotionnelle auxquels les hommes doivent faire face lorsqu'ils atteignent la quarantaine. Un chercheur écossais qui s'occupe des questions de reproduction humaine a publié les résultats d'une étude pluriannuelle, au cours de laquelle les niveaux de testostérone ont été mesurés chez les animaux mâles. Il a découvert que la diminution progressive de cette hormone rendait les animaux plus irritables et sensibles, et moins communicatifs sexuellement. Il y avait encore très peu d'études sur ce front. En fait, les participants à l'étude ont déclaré souffrir d'un manque d'énergie, d'une faible motivation, d'une diminution du désir sexuel et de sautes d'humeur continues : irritabilité, dépression et agressivité. Ils ont dit qu'ils se sentaient comme le nain de Blanche-Neige. Selon un docteur et expert dans le domaine de la santé psychologique masculine, le syndrome de l'homme irritable touche 50 hommes de plus de 45 ans. Souvent, il n'est pas identifié, ni par la personne qui en souffre, ni par ceux qui établissent un diagnostic, ce qui explique que les traitements soient soit totalement absents, soit insatisfaisants et inadéquats. Il semble toutefois que l'hormonothérapie substitutive pourrait être reconnue comme le traitement le plus approprié à l'avenir dans de tels cas, comme c'est le cas pour les femmes ménopausées.

Le syndrome du côlon irritable équivaut-il à la fameuse crise des 40 ans ?

La description de ce problème vous rappellera peut-être ce que l'on appelle communément la "crise des 40 ans". Et en effet, cela peut sembler similaire. Cependant, cette définition n'est pas respectueuse des sentiments et sensations éprouvés par les hommes souffrant de ce syndrome. Nous devons tenir compte du fait que le syndrome de l'homme irritable n'a pas de diagnostic précis, mais il est toujours à l'étude et fait l'objet de théories. Les chercheurs veulent donner une validité scientifique à cet ensemble de symptômes dont souffre un grand groupe d'hommes à cette période de leur vie. C'est une phase pleine de changements physiques et socio-psychologiques, il est donc naturel que nous travaillions sur le niveau d'acceptation et d'adaptation à cette nouvelle réalité, et que nous ne sous-estimions pas ses difficultés. Nous ne devons pas nous mettre la main dans le sac et nous alarmer outre mesure de cette nouvelle pathologie, car elle reflète en fait une réalité que nous connaissons déjà bien. Tout simplement, avec cet article, nous voulons vous faire prendre conscience du problème et souligner que la santé physique et émotionnelle des hommes a besoin de tous les soins et de toute l'attention nécessaires, tout comme celle des femmes.

D'où cela vient-il ? 

L'origine de cet ensemble de symptômes semble être liée à 5 facteurs fondamentaux qui, lorsqu'ils se produisent ensemble et se nourrissent les uns des autres, peuvent générer cet état psychophysique si désagréable pour les hommes qui en souffrent et leur entourage. Voyons plus en détail quels sont ces facteurs croisés :

1. Déséquilibres hormonaux

Un chercheur décrit la testostérone d'une manière belle et particulière, à travers une citation d'un écrivain. Pour reprendre ses mots, la testostérone : sexuel, sensuel, séducteur, sombre, avec une nuance dangereuse. Il faut en tenir compte, car la testostérone est également en partie responsable de comportements tels que l'agressivité, la compétitivité et la violence. Par conséquent, nous savons que les hommes ayant un taux de testostérone élevé peuvent facilement devenir irritables et agressifs. Mais les dernières recherches montrent que la plupart des problèmes hormonaux chez les hommes sont causés par des niveaux de testostérone excessivement bas.

2. Changements biochimiques dans le cerveau

Une autre substance responsable est la sérotonine. Comme l'indiquent certaines études, l'une des causes les plus fréquentes des faibles taux de sérotonine est la mauvaise alimentation. Des chercheurs ont découvert qu'un régime alimentaire riche en protéines et pauvre en glucides peut provoquer une irritabilité accrue chez les hommes. Cette étude a révélé que les hommes ont tendance à confondre les signaux émis par le corps indiquant un besoin de glucides sains, présents dans des produits tels que les pommes de terre, le riz, le blé, le potiron, avec le désir de manger des aliments riches en protéines tels que la viande. Manger des protéines quand on a besoin de glucides nous rend irritables, de mauvaise humeur ou agités. Des études dans ce domaine ont également montré que la consommation d'alcool augmente initialement les niveaux de sérotonine, mais que sa consommation chronique les diminue considérablement. Cela peut entraîner des humeurs dépressives, des envies de glucides, des troubles du sommeil et une tendance à l'irritabilité.

3. Augmentation du niveau de stress

Pour notre corps, le changement, qu'il soit positif ou négatif, est synonyme de stress. Les changements typiques de cette phase de la vie, tels qu'un déménagement, un nouvel emploi, un nouvel arrivant dans la famille, etc. Cependant, ils génèrent souvent des tensions et, parallèlement, d'autres états émotionnels ont tendance à s'intensifier, comme l'anxiété ou l'irritabilité.

4. Changements dans la perception de son rôle et de son identité

La société évolue lentement, mais de nos jours, l'éducation et les informations que nous recevons de l'extérieur sur les rôles de genre que nous devons ou ne devons pas assumer sont très confuses. C'est pourquoi il est normal que, dans un environnement où l'on entend des opinions ambivalentes et contradictoires sur ce sujet, il soit difficile d'accepter tous les points de vue et d'agir dans le respect de sa propre identité et de sa liberté personnelle.

5. Le manque ou l'imperfection de l'amour

Les niveaux d'irritabilité augmentent lorsque vous vous sentez distant de votre partenaire. Comme nous le savons, cette situation est malheureusement très fréquente dans nos relations, car souvent la routine, le stress, le manque de communication, les malentendus et les problèmes personnels nous conduisent à un fort détachement émotionnel de la personne avec laquelle nous partageons notre vie. Tous ces facteurs peuvent donc être définit comme le syndrome de l'homme irritable, un problème encore à l'étude et qui semble toucher de nombreux hommes.

Qu’est-ce que le syndrome du côlon irritable ?

Le syndrome du côlon irritable, aussi appelé syndrome de l’intestin irritable, troubles fonctionnels intestinaux ou bien colopathie fonctionnelle, est un trouble chronique associant divers dysfonctionnements au niveau de l’intestin :

  • Douleurs abdominales ;
  • Inconfort ou ballonnement ;
  • Troubles du transit, diarrhée ou constipation.

Généralement, cette affection douloureuse évolue par poussées entrecoupées de périodes de rémission. Bien que sans gravité, elle altère de façon importante la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Bien qu’aucune cause ne soit identifiée pour l’instant, on observe plusieurs dysfonctionnements intestinaux chez les patients souffrant du syndrome :

  • Une anomalie de la motricité intestinale. Les contractions au niveau de l’intestin grêle et du côlon sont trop fortes, ou au contraire, trop faibles, ce qui entraîne un déplacement des aliments soit trop rapide soit trop lent à l’origine de diarrhées ou constipations ;
  • Un trouble de la sensibilité intestinale. Les personnes atteintes de colopathie fonctionnelle ont une sensibilité augmentée au niveau des intestins. Ainsi, même des phénomènes normaux, flatulences, ballonnements, sont ressentis plus intensément ;
  • Une inflammation intestinale associée à des anomalies de la flore bactérienne intestinale ;
  • Plus de troubles liés à l’alimentation.

Fréquence du syndrome

Le syndrome du côlon irritable est fréquent puisqu’il concerne 5 % de la population française. Le plus souvent, le diagnostic est effectué entre 30 et 40 ans. Ce syndrome se manifeste plus rarement chez l’enfant ou l’adolescent. Par ailleurs, les femmes sont 2 fois plus touchées que les hommes. D’autre part, les personnes anxieuses ou stressées semblent plus sujettes à ce type d’affection.

L’origine du trouble

L’origine du syndrome, certainement multifactorielle, est encore mal connue. Plusieurs facteurs sont évoqués. Environ la moitié des individus souffrant du syndrome du côlon irritable se disent stressés et relient les crises aux périodes de stress ou de fatigue intense. En effet, le repos et les vacances semblent réduire le nombre de crises et leur intensité. Cependant, le stress  ou l’anxiété ne peuvent suffire à expliquer le trouble. Par ailleurs, les hormones féminines ont aussi été évoquées comme pouvant influencer le syndrome en raison du plus grand nombre de femmes touchées, mais aucune preuve n’existe à ce jour. Chez certains patients, la colopathie fonctionnelle apparaît après une infection aiguë des intestins. Il est alors admis que dans ce cas de figure, c’est l’inflammation intestinale et le déséquilibre de la flore intestinale qui sont le plus susceptibles d’être la cause du trouble. Enfin, l’intolérance au lactose, le sucre présent dans le lait ou au gluten, protéine de céréales pourrait aussi intervenir. Ainsi, dans la majorité des cas, aucune cause précise ne peut expliquer le syndrome du côlon irritable. Au mieux, il est possible de rattacher les crises au stress ou à certains aliments par exemple les crudités ou les choux, variables d’un individu à un autre.

Symptômes

Parmi les symptômes les plus fréquents, on observe : les douleurs abdominales, les ballonnements et les troubles du transit. Les douleurs abdominales représentent le symptôme le plus fréquemment reporté dans le syndrome du côlon irritable. Elles sont décrites comme une sensation de spasme ou de crampe au niveau des fosses iliaques ou de la région ombilicale. Ces douleurs se manifestent, en général, après un repas ou au réveil et peuvent durer plusieurs heures comme plusieurs jours.  L’émission de gaz ou de selles permet de soulager le patient. Les ballonnements sont également fréquents dans le syndrome. Ils peuvent rendre pénible le port de vêtements serrés, notamment après un repas. Dans les cas les plus sévères, les patients ressentent une tension permanente difficile à supporter, avec une distension de la paroi abdominale. Les ballonnements peuvent être associés à des bruits provenant du tube digestif. L’émission de gaz ou de selles permet de soulager le patient. Les troubles du transit intestinal se manifestent majoritairement par une constipation. Cependant, des diarrhées ou même une alternance diarrhée/constipation sont également possibles. Selon le trouble du transit observé, on détermine 3 formes du syndrome du côlon irritable.

Diagnostic

Dans la majorité des cas, un simple examen médical associé à un interrogatoire adapté permet de poser le diagnostic de syndrome du côlon irritable.

Pour établir son diagnostic, le médecin recherche l’existence de certains signes ou « critères de Rome », à savoir :

  • La présence pendant plus de 3 jours par mois, pendant au minimum 3 mois, au cours des 6 derniers mois, de troubles fonctionnels de l’intestin ;
  • La présence de 2 des éléments suivants lors des crises : un soulagement des douleurs par la défécation, une modification de la fréquence ou de la consistance des selles.

Dans les cas où les symptômes surviennent après 50 ans, la nuit ou suite à un séjour à l’étranger, ou qu’il existe des signes associés, des examens complémentaires sont nécessaires. En effet, l’objectif est de s’assurer qu’une autre pathologie n’est pas à l’origine des troubles observés.